Une délégation parlementaire marocaine a pris part aux travaux de la réunion parlementaire tenue, le 13 novembre 2022 à Charm el-Cheikh, à l’occasion de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27), en partenariat avec l’Union interparlementaire et la Chambre des Représentants d’Égypte.
La délégation parlementaire marocaine était composée de :
La députée Mme Khadija Zoumi, Vice-Présidente de la Chambre des Représentants et cheffe de la délégation ;
La députée Mme Khdouj Slassi (Groupe Socialiste) ;
Le conseiller M. Kamal Ait Mik (Groupe du Rassemblement national des indépendants);
Le conseiller M. Hassan Chamis (Groupe Authenticité et Modernité).
Cette rencontre réunit des représentants des Parlements du monde entier pour aborder les principales questions climatiques, dont la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’intensification des efforts d’adaptation et la mobilisation du financement climatique pour les pays en développement se trouvant en première ligne dans la lutte contre le changement climatique. Cette réunion est également une plateforme qui facilite le dialogue sur la crise climatique au sein de la communauté parlementaire mondiale, et ce, dans le but de trouver des solutions parlementaires communes pour un monde plus durable.
Lors de son allocution prononcée dans le cadre de cette réunion parlementaire, Mme Khadija Zoumi a mis en exergue la politique adoptée par le Royaume du Maroc, afin d’atténuer les effets du changement climatique, ainsi que son implication dans l’effort mondial vers la justice climatique.
Dans le même ordre d’idées, elle a passé en revue la contribution de la Chambre des Représentants par le biais de la législation et de la diplomatie parlementaire à la question environnementale. La Vice-Présidente de la Chambre a également fait mention des mesures pratiques prises par la Chambre pour réduire l’impact environnemental et les déséquilibres climatiques, et ce, en s’appuyant sur l’énergie produite à partir de sources renouvelables et sur la nouvelle génération d’équipements non polluants pour l’environnement.
De son côté, M. Kamal Ait Mik a rappelé les déséquilibres climatiques que connaît le monde et leurs répercussions à travers la perturbation des cycles d’approvisionnement des produits d’énergies fossiles, des produits pétroliers et du gaz naturel. De même, il a exhorté les participants à cette réunion à mettre en œuvre effectivement une stratégie visant à produire une énergie neutre en carbone, ainsi qu’à accélérer le développement des énergies renouvelables pour atteindre la neutralité carbone.
Il convient de noter que la Conférence annuelle des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques est le rassemblement international le plus important sur les changements climatiques, réunissant des dirigeants, des législateurs, des scientifiques et la société civile du monde entier pour trouver des solutions communes pour promouvoir l’action climatique.