Ouverture à Niamey de la 29e Assemblée Régionale Afrique de l'APF avec la participation du Maroc
Les travaux de la 29-ème Assemblée Régionale Afrique de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) se sont ouverts, mardi à Niamey, la capitale du Niger, en présence de délégations parlementaires de plusieurs pays dont le Maroc.
Le Maroc est représenté à cette 29-ème Assemblée, qui se tient du 16 au 18 mai courant, par une importante délégation de la Chambre des Représentants conduite par la présidente de la Commission du Contrôle des Finances Publiques, Mme Latifa Lablih, membre du Groupe du Parti authenticité et modernité (PAM).
Outre Mme Lablih, la délégation comprend les députés Hussein Ouaallal du Groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) et Hachim Amine Chafik, membre du Groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme.
Cet important événement international constitue une occasion pour les représentants des parlements membres de se rencontrer, de se concerter et d'échanger, et d'ouvrir de larges horizons de dialogue dans le but de renforcer les efforts parlementaires dans l'espace francophone.
Les participants vont débattre d'un ensemble de questions centrales liées à la situation politique dans plusieurs pays comme le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, le Tchad, la Tunisie, et bien d'autres sujets.
D’autres sujets d’actualité seront également au menu des débats, à savoir «les enjeux de la démocratie et de la gouvernance sécuritaire en Afrique francophone», «la sécurité alimentaire à l’épreuve des crises politiques sociales et économiques» et «la protection des écosystèmes forestiers et la lutte contre la désertification en Afrique : les répercussions sur les politiques publiques et les initiatives parlementaires au cours de la dernière décennie».
Intervenant à l’ouverture de cette rencontre, le secrétaire général parlementaire de l'APF, Bruno Fuchs, s'est dit persuadé que la Francophonie parlementaire «peut et doit jouer un rôle important dans la résolution de certaines situations critiques».
« Nous devons utiliser ce vecteur de la solidarité, de la fraternité, d'une vision du monde partagée pour débattre conjointement, des importants problèmes qui se dressent devant nous et nous devons être force de propositions pour nourrir le débat public et favoriser la résolution des situations critiques», a-t-il souligné.
Il est à noter que la délégation marocaine tiendra, en marge de cette session, une série de rencontres avec les délégations participantes afin de renforcer la coopération parlementaire bilatérale et multilatérale.
(MAP)