Mme Khadija Zoumi, vice-présidente de la Chambre des Représentants, a pris part lundi 14 Mars 2022, à la réunion annuelle organisée par l’Union Interparlementaire (IPU), en collaboration avec ONUFemmes, sous le thème : « rôle du leadership des femmes et des parlements sensibles au genre dans la lutte contre les changements climatiques ».
La vice-présidente a souligné dans une allocution prononcée lors de cette réunion organisée par visioconférence, que les crises et changements climatiques que connait le monde, font des victimes, en particulier des femmes, et ont de graves répercussions sur leur des vies, les privant de leurs droits, de leurs pays et de leurs identités, insistant à cet égard, sur la conjugaison des efforts pour mettre en œuvre la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, et élaborer des lois et législations nationales pour préserver et promouvoir les droits des femmes.
Mme Zoumi a passé en revue les réalisations de notre pays dans le domaine de la protection de l'environnement et de la lutte contre les changements climatiques sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, notamment l’accueil de la 22ème session de la Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) en 2016, l’approche stratégique efficace à travers la création d'usines pour la production d'énergies renouvelables, l’appui et l’encouragement de la participation des femmes à la création de coopératives, notamment agricoles, afin de renforcer l’économie verte.
Ainsi, Mme Zoumi a expliqué que ces mesures ont besoin d'un appui législatif afin de protéger et de défendre les femmes, et pour assurer leur participation dans l’élaboration des politiques publiques afin de conjurer les catastrophes climatiques.
La vice-présidente de la Chambre des Représentants, a réitéré lors de cette rencontre, l’engagement du Maroc en faveur des accords internationaux sur le Climat, notant que les femmes sont victimes de déplacements, de catastrophes naturelles, de la salinité élevée des eaux, des maladies et de la pauvreté, ajoutant que les efforts législatifs doivent être unifiés, que la législation doit être claire afin de défendre les droits des femmes, et de trouver des moyens de renforcer les parlements verts.
Les interventions des parlementaires participant à cette réunion ont été unanimes que les changements climatiques constituent la plus grande menace pour les catégories vulnérables, les femmes et les filles, où le rôle des parlements est devenu essentiel et important dans la sensibilisation aux répercussions et aux risques des changements climatiques.
Il convient de noter que cette réunion se tient dans le cadre de la 66ème session de la Commission de la condition de la femme relevant du Conseil économique et social des Nations Unies, au titre de l'année 2022.