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Lors de sa participation à la 2e session ordinaire de la Sixième Législature du Parlement panafricain, la délégation du Parlement marocain passe en revue l’expérience marocaine distinguée dans plusieurs domaines

Dans le cadre de leur participation aux travaux de la deuxième session ordinaire de la sixième Législature du Parlement panafricain, organisée sur le thème de l’Union africaine pour l’année 2023 : «Accélérer la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine : l’importance stratégique du Parlement panafricain», qui se tient du 08 mai au 02 juin 2023 à Midrand en Afrique du Sud, les membres de la section de la Chambre des Représentants, composée de la députée Mme Laila Dahi (Groupe du Rassemblement national des Indépendants), la députée Mme Khadija (Arouhal du Groupe du progrès et du socialisme) et le député M. Abdessamad Haiker (Groupement de Justice et du Développement), ont poursuivi leur participation aux travaux de cette session, en passant en revue l’expérience marocaine distinguée dans un certain nombre de domaines qui ont fait l’objet des débats lors de la session, notamment les politiques de lutte contre le changement climatique, les mécanismes d’accélération de la zone de libre-échange continentale africaine et les moyens de promouvoir le droit à l’éducation des filles africaines après la pandémie de Covid-19. À cet égard, la délégation marocaine a réitéré l'orientation du Royaume vers l’Afrique, sa défense des causes justes des peuples africains et sa ferme foi dans la coopération Sud-Sud comme pilier du développement du continent et de son pouvoir d'imposer son point de vue sur la scène internationale.

Les représentants de l'entité fantoche ont essayé une fois de plus d'exploiter l'espace du Parlement panafricain pour perturber le cours ordinaire de ses travaux en tentant d'inclure la cause du Sahara marocain dans plusieurs réunions de la session, que ce soit au niveau des séances plénières ou des réunions des commissions permanentes. L'objectif était de faire passer des informations erronées et des accusations mensongères sur ce conflit artificiel, en contradiction avec les faits historiques et la réalité actuelle. Les tentatives des ennemis de notre intégrité territoriale ont été contrées par la délégation de la Chambre des Représentants du Maroc qui a rappelé que le Parlement panafricain, en tant qu'organe de l'Union africaine, doit respecter la résolution 693 adoptée lors du 31e Sommet de l'Union africaine à Nouakchott, stipulant que les Nations Unies et le mécanisme africain de la "Troïka" ont une compétence exclusive sur la question et que la "Troïka" est habilitée à consulter les Nations Unies et à la soutenir en vue de trouver une solution durable, pratique et consensuelle à la cause du Sahara marocain.

Dans le même contexte, les membres de la délégation marocaine ont réaffirmé que leur évitement de la question du Sahara marocain découle de leur respect total des décisions prises par l'Union africaine et de leur teneur, avertissant que le fait de soulever la question par les opposants à l'intégrité territoriale lors des réunions du Parlement panafricain pourrait affecter négativement la crédibilité de cette institution continentale, entraver son fonctionnement, et l'empêcher de se concentrer sur les questions prioritaires pour les peuples d'Afrique, à savoir le développement économique et humain, la réalisation de la sécurité alimentaire, l'éradication de la pauvreté sur le continent et les autres défis et contraintes auxquels il est confronté.

Il convient de noter que le Parlement panafricain regroupe des parlementaires des États membres de l’Union africaine. Il a été créé conformément à l’article 5 de la Charte constitutive de l’Union et a officiellement pris ses fonctions le 18 mars 2004. Son mandat juridique consiste à assurer la pleine participation des peuples africains au développement et à l’intégration économique du continent, et jouit actuellement d’une qualité de conseil et de contrôle budgétaire au sein de l’Union africaine.