Le Président de la Chambre des Représentants et le Président de la Chambre des communes britannique expriment leur ferme volonté de pousser les relations bilatérales maroco-britanniques vers davantage de rapprochement et de complémentarité

M. Habib El Malki, Président de la Chambre des Représentants, a eu mercredi 30 juin 2021, par visioconférence, des entretiens avec M. Lindsay Hoyle, Président de la Chambre des communes britannique, sur les relations entre les deux pays et entre les deux institutions législatives, ainsi que les perspectives de coopération entre elles.

Lors de cette rencontre, les deux parties se sont félicitées de la voie ascendante de la coopération maroco-britannique, qui s'étend sur des siècles, et ont salué le partenariat stratégique distingué qui réunit les deux pays et les deux parlements, exprimant leur ferme volonté de pousser relations vers davantage de rapprochement et de complémentarité.

A cette occasion, M. Lindsay Hoyle, Président de la Chambre des communes britannique, a fait savoir que « le Maroc constitue un phare de stabilité dans la région, qui consacre la sécurité et la paix, et joue un rôle majeur dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme ». Il a relevé la coopération entre les deux pays dans la lutte contre le terrorisme et l'instauration de la sécurité et de la stabilité, notant que l’adhésion des jeunes et des femmes dans le processus démocratique constitue l'un des défis les plus importants auxquels sont confrontées les sociétés démocratiques.

M. Lindsay Hoyle a passé en revue les perspectives prometteuses de coopération entre les deux pays, mettant en lumière l'importance de renforcer les échanges dans le domaine agricole, où « le Maroc peut répondre aux besoins britanniques » et les possibilités offertes dans les domaines touristique, économique et autres, déclarant que : «  nous avons beaucoup en commun, et le Maroc et la Grande-Bretagne se renforcent mutuellement et ont besoin l'un de l'autre ».

Pour sa part, le Président de la Chambre des Représentants a mis en avant la volonté de la Chambre de renforcer la dimension parlementaire dans les relations des deux Royaumes sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et la Reine Elizabeth II. Il a expliqué que les deux pays partagent les valeurs de liberté, de tolérance, de modération et de diversité et font face aux mêmes défis relatifs à la sécurité, la migration, les déséquilibres climatiques, la santé et autres.

M. El Malki a souligné que la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne représente une réelle opportunité pour développer les relations entre les deux pays, et a appelé à exploiter les opportunités offertes et à encourager les investissements britanniques au Maroc, d'autant plus que les deux pays disposent de « deux économies complémentaires ».

Le Président de la Chambre des Représentants a donné un aperçu sur le conflit artificiel autour du Sahara marocain, et des efforts déployés par le Royaume pour clore ce dossier, qui relève de l’ « ère de la guerre froide ». Il a également rappelé le plan d'autonomie présenté par le Maroc, qui a été largement salué par la communauté internationale et les Nations Unies, et a passé en revue le grand développement que connaissent les régions du sud du Royaume.

Sur le plan parlementaire, le Président de la Chambre des Représentants a proposé la création d'un forum parlementaire entre la Chambre des Représentants marocaine et la Chambre des communes britannique pour accompagner le partenariat et le dialogue stratégique entre les deux pays, et a invité le Président de la Chambre des communes britannique à effectuer une visite officielle au Maroc, qui constituera une occasion de discuter des moyens de renforcer la coopération entre les deux institutions.

Au cours de cette rencontre à laquelle a pris part M. Anthony Smith, Président de la Fondation Westminster pour la démocratie (WFD), le Président de la Chambre des Représentants et le Président de la Chambre des communes britannique ont salué le bilan du programme de coopération unissant la Chambre des Représentants marocaine et la Fondation Westminster pour la Democracie il y a dix ans, qui connaitra une nouvelle phase qui va s’étendre sur les cinq prochaines années, après la signature d'un mémorandum à cet égard.