Une délégation du Parlement marocain prend part aux travaux de la troisième session ordinaire de la sixième Législature du Parlement panafricain (PAP), qui se tient du 21 juin au 05 juillet 2023, à Midrand, en Afrique du Sud.
La délégation comprend, de la part de la Chambre des Représentants : la députée Mme Laila Dahi (Groupe du Rassemblement national des indépendants), la députée Mme Khadija Arouhal (Groupe du Progrès et du socialisme), et le député M. Abdessamad Haiker (Groupement PJD) ; et de la part de la Chambre des Conseillers : la conseillère Mme Hanae Belkheir (Groupe UGTM).
Le thème de cette session s’inscrit dans le cadre du thème de l'Union africaine pour 2024 : "Éduquer une Afrique digne du 21ᵉ siècle : Construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique". Cette session sera l'occasion de discuter des mesures que les parlementaires peuvent prendre pour contribuer, de par leur position, à l'amélioration de la qualité des systèmes éducatifs au niveau du continent africain.
Cette session sera également marquée par l'organisation d'une série de conférences, d'ateliers et de tables rondes, notamment le deuxième dialogue parlementaire du Parlement Panafricain avec la société civile, ainsi que par des présentations et des discussions sur les avancées accomplies dans la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine, une conférence sur l'Agenda 2063 de l'Union africaine et sa relation avec ce projet continental, outre la présentation du rapport périodique sur l'état de la paix et de la sécurité en Afrique, y compris une présentation de la position commune de l'UA sur les réformes du Conseil de sécurité de l'ONU.
Les députées Mme Laila Dahi et Mme Khadija Arouhal ont participé à un atelier organisé avant le coup d'envoi officiel de cette session au profit des membres du Bureau du Parlement panafricain et des bureaux de ses commissions permanentes et caucus parlementaires, sur la gestion efficace axée sur les résultats et la planification stratégique. Cet atelier a porté également sur les moyens de renforcer la compréhension et l'assimilation des objectifs et des activités du Parlement panafricain et de les adapter aux orientations stratégiques et aux résolutions de l'Union africaine, mettant l’accent d’une manière spéciale sur la programmation et la budgétisation basées sur les résultats. Les participants à cette réunion ont également abordé les principales caractéristiques de l'Agenda 2063 de l'Union africaine et son plan de mise en œuvre pour la prochaine décennie (2024-2033), ainsi que la facilitation des débats sur les priorités stratégiques du Parlement panafricain pour la période 2024– 2028.
Les deux députées ont également participé à la réunion commune du Bureau du Parlement Panafricain, des bureaux des Commissions Permanentes, et des caucus régionaux, au cours de laquelle le programme de cette période de sessions a été adopté après y avoir inclus certains points, notamment :
Des présentations et discussions portant sur le rapport sur la promotion de la liberté de circulation en Afrique ;
Des présentations et discussions portant sur les consultations sur le projet de Convention révisée de l'Union africaine sur l'élimination du mercenariat en Afrique ;
Des présentations et discussions sur « Le fléau de la consommation de drogues et de substances comme obstacle à un apprentissage complet, continu, approprié et de qualité en Afrique » ;
Des présentations et discussions sur les rapports nationaux du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs et les rapports sur la gouvernance.
Il convient de noter que le Parlement panafricain regroupe des parlementaires des États membres de l’Union africaine. Il a été créé conformément à l’article 5 de la Charte constitutive de l’Union et a officiellement pris ses fonctions le 18 mars 2004. Son mandat juridique consiste à assurer la pleine participation des peuples africains au développement et à l’intégration économique du continent. Le Parlement jouit actuellement d’une qualité consultative et de contrôle budgétaire au sein de l’Union africaine.
Chaque État membre du Parlement panafricain est représenté par cinq parlementaires, de la majorité et de l’opposition, dont au moins une femme, élus ou désignés par les Parlements nationaux ou les organes législatifs.