Le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, s'est entretenu, mardi à Rabat, avec le président du Conseil des droits de l'Homme (CDH) à Genève, Joachim Ruecker, actuellement en visite de travail au Maroc.
Lors de cette rencontre, M. Talbi Alami a mis l'accent sur l'importance de cette visite pour constater de visu les changements politiques que connaît le Royaume et s'informer davantage sur la nouvelle politique de migration adoptée par le Maroc depuis 2013 sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, indique un communiqué de la Chambre de Représentants.
Géographiquement, le Maroc constitue un pont entre l'Afrique et l'Europe. Après avoir été longtemps un pays de transit, le Royaume est devenu un pays d'accueil pour les migrants, a indiqué M. Talbi Alami, rappelant que les services compétents ont régularisé la situation de 18.600 migrants originaires des quatre coins du monde et sans aucune discrimination.
Le Maroc n'a pas posé de conditions préalables pour la régularisation de la situation des migrants, a noté le président de la Chambre des Représentants, affirmant que le seul soucis était la protection des droits de ces personnes.
De son côté, M. Ruecker a mis en avant l'importance de cette rencontre qui lui a permis de constater l'ampleur des réformes engagées par le Maroc et le rôle de l'institution législative dans la vie politique et constitutionnelle du pays, relève le communiqué.
Les parlements peuvent beaucoup faire pour la protection et la promotion des droits de l'homme, notamment les migrants, a souligné le président du CDH, affirmant que la nouvelle politique marocaine en matière de migration est pionnière au niveau régional et continental et que l'expérience marocaine en matière de gestion de la question migratoire peut constituer une source d'inspiration.
M. Ruecker a salué l'adhésion du Maroc et son interaction avec les questions relatives aux droits de l'homme au niveau international, notamment celles en relation avec les changements climatiques, la situation des Syriens et la protection des droits des migrants et des réfugiés.
Et de mettre l'accent sur l'importance d'une étude minutieuse des cartes migratoires de par le monde à même de permettre de faire une distinction entre les migrants et les réfugiés et d'interagir de manière plus efficace avec leurs exigences et besoins.
Cette rencontre a également été l'occasion d'évoquer plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun, conclut le communiqué.
(MAP)