La Chambre des Représentants a pris part à la Conférence parlementaire de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l'extrémisme violent et le rôle des jeunes africains dans ce domaine, qui s'est tenue les 19 et 20 janvier 2023 à Lomé, capitale de la République Togolaise. Cette manifestation a réuni plusieurs représentants des parlements nationaux des États membres de l'Union africaine, des représentants des assemblées parlementaires africaines et d'autres organes parlementaires connexes, ainsi que des représentants des organisations de la société civile et des représentants de certains bureaux de l'ONU.
La Conférence a été organisée conjointement par le Bureau des Nations Unies de la lutte contre le terrorisme (UNOCT) – Bureau du programme sur l'engagement parlementaire dans la prévention et la lutte contre le terrorisme – basé à Doha, avec l'appui du Conseil de la Choura de l’État du Qatar et en coopération avec l'Assemblée nationale de la République Togolaise, l'Union parlementaire africaine et le Comité interparlementaire du G5 Sahel.
Ces assises s'inscrivent dans le cadre de la recherche de moyens permettant aux parlementaires de consolider la participation des jeunes aux opérations d'élaboration des politiques et de les sensibiliser sur le rôle important qu'ils doivent jouer dans la prévention de l'extrémisme violent.
La Chambre des Représentants a été représentée par une délégation de haut niveau composée de :
- La députée Mme Zineb Simou et le député M. Hatim Ben Rkia (Groupe du Rassemblement national des Indépendants);
- La députée Mme Nadia Bouzandoufa et le député M. Idriss Chebchali (Groupe de l'Authenticité et de la Modernité) ;
- La députée Mme Madiha Khyir et le député M. Abdelilah Amehdi (Groupe Istiqlalien de l'Unité et de l’Égalitarisme) ;
- La députée Mme Aicha Zelfa (Groupe Socialiste).
La première journée de la Conférence a été marquée par trois sessions. Dans ce cadre, la première session a porté sur la compréhension du rôle des jeunes dans la prise de décision et les moyens par lesquels les parlementaires peuvent les autonomiser. Au cours de la deuxième session, les participants ont mis en lumière les expériences réussies de coopération entre les parlementaires et les jeunes en matière de lutte contre le terrorisme et de prévention de l'extrémisme violent, ainsi que les leçons tirées de cette coopération. D'autre part, la troisième session a donné lieu à un dialogue entre les décideurs politiques et les jeunes concernant la consolidation de la participation de ces derniers dans la prise de décision.
Dans son intervention lors de la troisième session, la délégation marocaine a mis en lumière les efforts du Royaume du Maroc dans l’implication des jeunes dans tous les aspects de la vie, en constitutionnalisant leurs droits et en les imposant à toutes les catégories politiques, à savoir les gouvernements, les institutions et les collectivités territoriales. Par la même occasion, la délégation marocaine a également souligné la participation croissante des jeunes au sein de l'institution législative et les mécanismes qui leur permettent de participer activement à la prise de décision, notamment les mécanismes de concertation publique.
D’autre part, la deuxième journée de la Conférence a été marquée par la première réunion du Groupe de travail parlementaire sur la lutte contre le terrorisme en Afrique. Les participants à cette conférence ont discuté le dialogue entre les parlementaires pour mieux comprendre les défis importants auxquels ils sont confrontés dans l'élaboration de politiques et de programmes liés à la prévention de l'extrémisme violent, à la mise en œuvre des lois sur la protection des victimes du terrorisme et des plans d'action nationaux, à l'exploration des moyens de relever les défis croissants auxquels les législateurs sont confrontés, en plus de la gestion de la sécurité des frontières, le financement du terrorisme en Afrique et la coopération internationale.