Dans le cadre de la poursuite de sa participation distinguée à la 149e Assemblée de l'Union Interparlementaire (UIP), qui se tient actuellement au Centre de Conférences de Genève, M. Omar Hejira, chef de la délégation, a prononcé une allocution au nom du Parlement marocain devant l'Assemblée générale sur le thème "Exploiter la science, la technologie et l'innovation (STI) pour un avenir plus pacifique et durable". Dans son allocution, il a mis en avant l'attention accordée à ce domaine au Royaume du Maroc, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, par la création d'un secteur gouvernemental chargé de la transition numérique, ainsi que par la création d'un centre international sur l'intelligence artificielle.
M. Hejira a également appelé à la nécessité d'utiliser les avancées scientifiques et technologiques de manière responsable et éthique, mettant en garde contre les effets négatifs susceptibles de résulter du fossé technologique croissant entre les pays et de l'utilisation de ces technologies à des fins néfastes.
Dans cette même optique, il a mis l’accent sur l'importance de la coopération internationale afin de mettre en place des règles et des normes éthiques pour l'utilisation de ces technologies, insistant sur le fait que la science doit être au service de l'humanité. De même, il a mis en garde contre les utilisations négatives des technologies émergentes telles que l'intelligence artificielle et le génie génétique, appelant à la nécessité de les évaluer soigneusement avant de les appliquer.
Il a également exhorté les participants à élaborer des législations nationales et internationales pour garantir l'utilisation responsable de la science et de la technologie afin de protéger la société de ses effets négatifs, de sensibiliser l’opinion publique aux dangers de ces technologies et d'encourager une culture de la recherche scientifique et éthique.
Par ailleurs, la députée Mme Khaddouj Slassi a pris part au Forum des femmes parlementaires sur le thème « L'impact de l'intelligence artificielle sur la démocratie et les droits de l'homme du point de vue des droits de la femme ». Elle a également souligné l'énorme potentiel de l'IA en matière de transfert d'informations et d'analyse de données, par rapport aux risques de distorsion des faits et d'impact négatif sur les processus démocratiques.
À cette occasion, elle a souligné la nécessité d'activer l'« intelligence naturelle » humaine pour contrer l'utilisation abusive du développement technologique, appelant à une évaluation de l'impact sur le genre des applications de l'IA, en particulier dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la justice.
Dans son intervention, Mme Khaddouj Slassi a proposé de développer des mécanismes de contrôle de la discrimination fondée sur le sexe dans les systèmes d'IA et d’assurer l'égalité des chances dans les domaines de la science et de la technologie pour les femmes et les filles, compte tenu de leur excellence académique dans ce domaine. Elle a également appelé à la mise en place de mécanismes de contrôle parlementaire sensibles au genre dans la mise en œuvre de la législation sur l'IA, tout en mettant en avant les efforts du Maroc pour protéger la vie privée et promouvoir l'éducation à l'IA.
Dans le cadre des travaux de la Commission permanente du développement durable, le député M. Mustapha Reddad a prononcé une allocution sur le thème « Stratégies parlementaires pour atténuer les effets à long terme des conflits sur le développement durable », mettant en exergue l'expérience pionnière du Maroc en matière de gestion des défis des conflits et de leur impact sur le développement durable, à travers une vision globale qui allie diplomatie efficace et développement intégral sous la conduite du Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste.
À cette occasion, il a souligné le rôle diplomatique du Maroc dans la résolution des conflits régionaux, les efforts de médiation en Libye et la promotion de la paix en Afrique, ainsi que la mise en œuvre d'initiatives visant à développer les infrastructures dans les zones touchées par les conflits, mettant l’accent sur l'importance d'investir dans l'éducation et le renforcement des capacités pour autonomiser les jeunes.
M. Reddad a expliqué que la stratégie du Maroc est basée sur l'investissement dans l’Homme à travers des programmes d'éducation et de formation professionnelle, dans le but d'inculquer les valeurs de tolérance et de coexistence pour construire des sociétés résilientes. Il a conclu son intervention en soulignant que l'expérience du Maroc est un appel à une action commune au niveau international pour relever les défis qui nécessitent des efforts mondiaux concertés pour parvenir à la paix et à la prospérité.
Il est à noter que, lors de la réunion de cette Commission, le représentant algérien a tenté d’inscrire à l'ordre du jour le dossier éculé du conflit artificiel autour de nos provinces du Sud. La délégation marocaine a contré cette tentative désespérée à travers l'intervention du député M. Mustapha Reddad, qui a rappelé les faits historiques et juridiques de la récupération par le Maroc de ses provinces du Sud et dénoncé l'approche algérienne qui soutient le séparatisme et la déstabilisation et la paix dans la région, soulignant que le Royaume est dans son Sahara et le Sahara est dans son Maroc.