SM le Roi Mohammed VI a su répondre aux aspirations des Marocains à travers les réformes constitutionnelles et la consécration de l'Etat de droit, a indiqué un rapport de l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM).
SM le Roi a initié durant les deux dernières années et dans le temps approprié des mesures démocratiques, souligne le document qui a été adopté lors de la 8-ème session de l'APM, qui se tient actuellement à Marseille.
Ce rapport, élaboré par la commission de la coopération politique et sécuritaire sur les développements politiques dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient, note que le Maroc, sous la conduite du Souverain, a mené des réformes constitutionnelles portant sur plusieurs amendements dont l'élargissement des attributions du chef du gouvernement, désigné désormais parmi les membres du parti, arrivé en tête des élections législatives.
Le document rappelle également qu'en vertu de ces réformes, l'amazighe est reconnue comme une langue officielle dans le pays.
La même source met en exergue les importants efforts déployés par le Maroc et la Jordanie sur la voie de la consécration de l'Etat de droit, outre la mise en place de réformes politiques et sociales visant à garantir et assurer la stabilité des sociétés des deux pays.
Les élections et les institutions sont de plus en plus crédibles dans les deux Royaumes, poursuit l'APM qui réitère son soutien à ces différentes mesures politiques.
Par ailleurs, le rapport souligne que la politique israélienne de colonisation constitue une entrave au processus de paix et à la solution de deux Etats de même qu'elle représente une violation du droit international.
L'APM a également appelé toutes les parties concernées à accorder la priorité au processus de paix et à soutenir les efforts américains visant à parvenir à un accord, appelant l'Egypte à poursuivre sa médiation pour parvenir à la réconciliation entre le Fath et le Hamas.
Evoquant la situation en Afrique du nord, le rapport indique que la Tunisie et l'Egypte sont encore loin de la prospérité économique, alors que la Libye fait face aux défis liés à la mise en place des organes d'un Etat indépendant, relevant que la communauté internationale doit fournir l'assistance à ces pays pour sortir de l'instabilité.
La période transitoire dans ces trois pays constitue une opportunité à saisir pour renforcer les droits politiques et sociaux, a ajouté le rapport, appelant à soutenir économiquement l'Egypte et la Tunisie à travers notamment les investissements pour qu'ils puissent sortir de la crise.
Pour ce qui est de la question syrienne, le document souligne l'importance d'accorder la priorité à une solution qui permet aux Syriens de bénéficier des mécanismes internationaux relatifs aux droits de l'Homme, notant que le régime doit assumer ses responsabilités.
La 8ème session de l'APM, à laquelle ont pris part les présidents de la Chambre des Représentants Karim Ghellab et des conseillers Mohamed Cheikh Biadillah ainsi qu'une délégation parlementaire marocaine, traite des questions liées aux stratégies de luttes contre la corruption dans le secteur privé dans la région, outre les questions de l'économie et l'investissement, les changements climatiques, le dialogue civilisationnel, les droits humains, le rôle de la femme dans le printemps arabe et l'accès des personnes à besoins spécifiques au marché de l'emploi.
(MAP)