Les présidents des Chambres des représentants et des conseillers, respectivement MM. Karim Ghellab et Mohamed Cheikh Biadillah, ainsi que plusieurs membres et fonctionnaires du parlement ont fait don de leur sang, lundi au siège du Parlement, dans le cadre de la campagne nationale de don du sang, lancée vendredi dernier par SM le Roi Mohammed VI.
"C'est un devoir national et humain à travers lequel les donateurs expriment leur solidarité avec les malades et ceux en besoin de cette matière vitale", a indiqué à M. Ghellab à la presse, faisant savoir que les deux chambres du parlement poursuivront leur engagement dans l'opération de don du sang même après sa fin et ce, afin de permettre, après l'ouverture de la session de printemps, à l'ensemble des députés, conseillers et fonctionnaires du parlement de prendre part à cette action humanitaire.
De son côté, M. Biadillah a invité l'ensemble des citoyens à faire don de leur sang plusieurs fois par an, en vue de combler le déficit existant dans le stock de sang et contribuer à sauver des vies.
Le sang donné est réparti en trois catégories, les globules rouges, les plaques et le plasma, a expliqué l'ancien ministre de la santé, prônant un don de sang régulier qui permet le stockage de la quantité nécessaire de cette matière vitale, en particulier les globules rouges et les plaques.
La campagne, organisée sous le slogan "Chaque don de sang peut sauver trois vies. Nous pouvons tous être des héros", vise à collecter 40.000 dons et d'augmenter de 28 pc le nombre de dons pour 2013, alors qu'ils ne progressent que de 7 pc.
D'importants moyens humains et logistiques sont mobilisés pour le succès de cette campagne, notamment 37 équipes de prélèvements (185 professionnels de la santé) et 46 cadres chargés de la supervision et de l'appui de la campagne. Les opérations de don se font au niveau des 16 centres régionaux de transfusion sanguine, de 13 banques de sang et de 24 antennes de transfusion, couvrant l'ensemble des régions du Royaume, en plus de trois unités mobiles de collecte. Elles se font également au niveau des lycées, des universités, des mosquées, des places publiques, des cités universitaires et des hôpitaux.
(MAP)