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M. Karim Ghellab participe aux travaux d’une journée d’étude, organisée par la Chambre des Conseillers, sur : « l’équité et les droits de l’enfant, quel rôle pour le législateur ? »

M. Karim Ghellab participe aux travaux d’une journée d’étude, organisée par la Chambre des Conseillers, sur : « l’équité et les droits de l’enfant, quel rôle pour le législateur ? »

Les participants à une journée d'étude sur "L'équité et les droits de l'enfant: Quel rôle pour le législateur", ont mis l'accent sur les importantes avancées réalisées au Maroc en matière des droits de l'enfant, appelant à relever les défis qui se posent encore dans ce domaine à travers des actions communes des acteurs concernés et la mise en place de programmes transversaux. Les participants à cette rencontre, organisée jeudi à Rabat, par la Chambre des conseillers, ont relevé que la question de l'enfance revêt une importance capitale et suscite l'intérêt de toutes les institutions de l'Etat et de la société civile. 

A cette occasion, le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah s'est dit satisfait de la situation de l'enfance au Maroc en dépit du manque enregistré dans certains domaines et qui nécessite une action commune de tous les intervenants. 

Il a souligné dans ce sens les efforts continus de SM le Roi Mohammed VI pour le renforcement des droits de l'enfant comme en témoignent les différents initiatives et projets lancés par le Souverain en faveur de cette catégorie sociale tout en rappelant le rôle joué par SAR la Princesse Lalla Meryem dans le cadre du Parlement de l'enfant et de l'Observatoire national des droits de l'enfant. 

 

M. Biadillah a rappelé la volonté politique qui a animé les gouvernements qui se sont succédés au Maroc pour la consécration des droits de l'enfant, notant les efforts consentis par le Parlement dans ce domaine et le rôle de la société civile dans la défense de cette frange de la population. 

De son côté, le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab a mis en exergue les avancées accomplies par le Royaume en matière des droits de l'enfant notamment le lancement de plans d'actions nationaux qui traduisent, a-t-il dit, la volonté du pays de consacrer les principes de la justice sociale et ce à travers la ratification des conventions et protocoles internationaux relatifs à l'enfance. 

M. Ghellab a mis également en avant le rôle de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) particulièrement dans son volet relatif à l'amélioration de la situation des enfants et du parlement d'enfance dans la promotion des valeurs de la citoyenneté, de la cohabitation et de l'ouverture. 

Au Maroc, la promotion des droits des enfants requiert la mobilisation de tous les secteurs, a insisté pour sa part la ministre de la solidarité, de la femme, de la famille et de développement social, Bassima Hakkaoui, appelant à l'adoption et la mise en œuvre de manière concertée d'une nouvelle générations de mesures législatives. 

Après avoir souligné le souci constant de SM le Roi de promouvoir les conditions des enfants, Mme Hakkaoui a indiqué que le Maroc, qui a franchi d'importants pas en matière des droits de l'enfant, est appelé à faire face aux multiples défis auxquels il est confronté selon une approche participative. 

 

  

Mme Hakkaoui a ajouté que son département se penche, conformément aux dispositions de la constitution, sur l'élaboration de projets de loi organiques portant sur l'instance de la parité et la lutte contre toutes formes de discriminations et le conseil consultatif de la famille et de l'enfance.

  

 

La représentante de l'UNICEF au Maroc, Rejina Di Dominis, a de son côté, estimé que les indicateurs relatifs à la protection de l'enfant au Maroc sont "globalement positifs" soulignant qu'il existe de nouveaux défis à relever pour que le Royaume renforce ses réalisations en la matière. 

La responsable onusienne a rappelé la ratification par le Maroc des conventions internationales et la mise en place de lois relatives à l'enfance, insistant sur l'élaboration d'autres textes en faveur de l'enfant et le renforcement de la coopération entre le parlement marocain et l'UNICEF dans ce domaine. 

 

Les autres intervenants ont mis en avant, lors de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre du plan d'action commun entre la chambre des conseillers et l'UNICEF (2012-2013), le rôle des institutions nationales et de la société civile dans la promotion des droits de l'enfant.

  

(Avec MAP)