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La loi organique relative au Conseil national des langues et de la culture marocaines, un pas en avant dans la gestion du multilinguisme (M. Laaraj)

La loi organique relative au Conseil national des langues et de la culture marocaines constitue un pas en avant dans la gestion du multilinguisme, a souligné, mardi à Rabat, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj.

Intervenant lors de l'examen du projet de loi organique relative au Conseil national des langues et de la culture marocaines, par la Commission de l'enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, M. Laaraj a indiqué que cette loi doit tenir compte des exigences de la gestion du multilinguisme, en harmonie avec la politique linguistique du Royaume.

L'ensemble des interventions reflètent la volonté d'adapter ce projet aux attentes des citoyens et de mettre en œuvre les dispositions de l'article 5 de la constitution qui a tranché au sujet de la langue et la culture marocaines, a-t-il relevé.

Le dialogue constitutionnel aboutira à l'adoption des mesures permettant au Maroc d'aller de l'avant dans la gestion de sa diversité linguistique d'une manière qui renforce la citoyenneté et la dignité et réalise la cohérence entre les politiques linguistiques et culturelles nationales, dans le cadre d'un système de développement global, a-t-il affirmé.

Concernant les observations formulées à propos de ce projet, le ministre a précisé que ce texte fixe le cadre général et la mise en œuvre des dispositions de l'article 5 de la constitution au niveau de la création d'un conseil national, ses prérogatives et le déroulement de ses travaux.

Le Conseil a pour mission de proposer les orientations stratégiques de l’État dans le domaine des politique linguistiques et culturelles et de veiller à leur complémentarité et leur homogénéité, notamment en matière de protection et de valorisations des deux langues officiels, l'arabe et l'amazighe, ainsi que la langue hassanie et les différentes expressions culturelles marocaines, le développement et la promotion de la culture nationale, la préservation du patrimoine culturel, la simplification de l'apprentissage des langues étrangères, outre la contribution au suivi de la mise en œuvre de ces orientations en coordinations avec les autorités et les instances concernées, a-t-il conclu.

(MAP)