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La commission du contrôle des finances publiques entend le ministre l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur, et de la recherche scientifique, et la Directrice Générale de l’OFPPT

Dans le cadre d’une série de réunions au cours desquelles la commission a accueilli un certain nombre de directeurs généraux des établissements et entreprises publics, afin d’examiner le rapport la Cour des comptes sur "le secteur des établissements et entreprises publics au Maroc : Ancrage stratégique et gouvernance", la commission du contrôle des finances publiques a tenu une réunion mercredi 25 décembre 2019, au cours de laquelle elle a invité le ministre l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur, et de la recherche scientifique, et la Directrice Générale de l'Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), qui était consacrée à discuter l’exposé précédemment présenté concernant cet office le 3 décembre 2019.

Lors de cette réunion, les député(e)s ont discuté à la performance de cet office, en tant qu'acteur principal dans le domaine de la formation professionnelle, et de son rôle d’apport de compétences au marché de l’emploi. Un ensemble d'observations et de questions ont également été exprimées sur certains aspects liés à la gouvernance et à la gestion, et un ensemble important de suggestions a été formulé pour améliorer le système de formation professionnelle.

Pour sa part, le ministre a salué toutes les remarques et suggestions des député(e)s, et a souligné que le ministère les prendra en considération. Il a également indiqué que le gouvernement s'emploie à développer l'offre de formation professionnelle, en vue de faciliter aux jeunes marocains l’accès au marché de l’emploi, et a informé la commission qu'un ensemble de mesures seront prises afin de développer le secteur de la formation professionnelle.

De son coté, la Directrice Générale de l’OFPPT a indiqué certaines contraintes que connaît le secteur, notamment l’insuffisance du personnel encadrant et des ressources financières allouées au fonctionnement de l’office, soulignant que l’office et le ministère travaillent sur l'élaboration d’une nouvelle stratégie à l'horizon 2024, dont le but serait de réaliser un ensemble d’objectifs afin de surmonter les problèmes que connaît le secteur.