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Les réformes politiques au Maroc ont été menées dans le cadre des institutions du pays (Karim Ghellab)

Les réformes politiques au Maroc ont été menées dans le cadre des institutions du Royaume, contrairement à d'autres pays de la région, a déclaré le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab.


Cette approche témoigne du niveau élevé de maturité qu'ont atteint les institutions du pays, a ajouté M. Ghellab dans un entretien au quotidien catalan "Ara", précisant que le processus de réformes au Maroc a été lancé bien avant l'avènement du "Printemps arabe".


Il a rappelé à cet égard l'expérience de l'alternance qu'a connue le Maroc dès 1998 et qui a permis à l'opposition d'accéder aux responsabilités gouvernementales, ajoutant que le choix et la volonté des électeurs ont été respectées lors des élections législatives du 25 novembre 2011.


Il a dans ce sens souligné l'importance de la réforme constitutionnelle, massivement approuvée par le peuple marocain lors du référendum du 1er juillet 2011, mettant en exergue les principales nouveautés apportées par la nouvelle Loi fondamentale, citant notamment les prérogatives dévolues à l'institution monarchique, la séparation des pouvoirs, la nomination du Chef du Gouvernement au sein du parti politique arrivé en tête des élections législatives et la constitutionnalisation de la langue amazigh ainsi que la consécration de la régionalisation avancée.


Après avoir mis en évidence l'importance du rôle que jouent le Parlement et les partis politiques dans la consolidation de la démocratie et l'encadrement des citoyens, M. Ghellab a souligné l'opportunité qu'offrent les réseaux sociaux pour intensifier l'échange avec les jeunes sur les sujets qui les interpellent. "Il faut apporter une réponse crédible aux attentes des jeunes", a encore insisté le président de la Chambre des représentants.


Répondant par ailleurs à une question sur la condamnation des personnes poursuivies dans l'affaire de Gdeim Izik, M. Ghellab a fait remarquer que les mis en cause ont été traduits devant un tribunal militaire conformément aux lois en vigueur dans le Royaume, précisant que les audiences du procès étaient publiques et se sont déroulées dans un climat de totale transparence.

(MAP)