La gestion démocratique de la diversité culturelle du Maroc représente une des priorités du Maroc et l’un des grands défis posés depuis l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI, a affirmé mardi à Saint-Pétersbourg Abdelaziz El Omari, 1er vice-président de la chambre des représentants et chef de la délégation participant aux travaux de la 137ème Assemblée générale de l’Union interparlementaire (UIP).
Dans son intervention, il a mis en avant la diversité des composantes culturelles et ethniques qui caractérisent l’identité marocaine, soulignant l’attachement du peuple marocain aux valeurs du juste milieu prôné par l’islam, de la tolérance et du dialogue des cultures et entre les civilisations.
Tout en notant que les marocains s’opposent à toutes les formes de radicalisation religieuse, il a indiqué que le Maroc est devenu un modèle sur le registre de la lutte contre l’extrémisme, son expérience étant saluée dans le monde et sollicitée par des pays européens confrontés à la menace terroriste.
M. El Omari a aussi mis en exergue le rôle du parlement marocain dans la promotion et la défense de la diversité culturelle grâce à l’adoption de textes de loi appropriés, soulignant l’apport de la nouvelle constitution marocaine dans le renforcement des fondamentaux de l’identité marocaine.
Par ailleurs, il a relevé le rôle de l’Union interparlementaire depuis sa création, il y a cela 128 ans, dans la promotion de la culture démocratique, rappelant aussi les contributions du Maroc lors de sa présidence de cette institution.
Après avoir noté l’importance des thèmes de cette assemblée générale de l’UIP, M. El Omari a insisté sur la nécessité de poursuivre le débat et l’action en faveur de la promotion de la diversité culturelle et de la paix dans le monde au-delà des spécificités locales et des différences entre les nations.
A noter que cette 137ème session de l’assemblée générale de l’Union interparlementaire, dont les travaux se poursuivent jusqu’à jeudi, a approuvé mardi la proposition du Maroc d’inclure un point d’urgence sur la crise humanitaire croissante de la minorité musulmane Rohingya en Birmanie. La proposition marocaine, soutenue par l’Indonésie, les Émirats Arabes Unis, le Bangladesh, le Koweït, l’Iran, le Soudan et la Turquie, a recueilli 1.027 voix.
Les travaux de cette Assemblée générale seront marqués mercredi par l’élection d’un nouveau président de l’UIP pour un mandat de trois ans, succédant ainsi au président sortant, Saber Chowdhury du Bangladesh.
(MAP)