Une délégation parlementaire marocaine effectue actuellement une visite de travail de trois jours à la Banque mondiale (BM) et au Fonds monétaire international (FMI) à Washington.
Cette visite s'inscrit dans le cadre d'un partenariat liant la Chambre des Représentants et le groupe de la Banque mondiale portant sur l'échange des expertises et le renforcement des compétences en matière de budgétisation basée sur l'efficience.
La délégation marocaine est composée de MM. Chafik Rachadi, vice-président de la Chambre des représentants, Abdellatif Berroho, comptable de la première Chambre et Said Khairoun, président de la Commission des Finances et du développement économique.
A cette occasion, la délégation a eu une série de rencontres avec plusieurs responsables et experts de la BM et du FMI, axées notamment sur le partenariat entre la Chambre des représentants et le groupe de la Banque mondiale, un partenariat qui a réalisé des résultats notables, particulièrement en matière de formation et d'échange des expertises dans le domaine de l'efficience et de l'efficacité financière, dont ont bénéficié les députés et les cadres de la première Chambre.
Lors de ces réunions, les membres de la délégation ont mis en avant le "modèle marocain" et les réformes institutionnelles et constitutionnelles engagées par le Royaume, outre la place qu'occupe désormais la Chambre des représentants, cette institution législative qui a vu ses attributions élargies en vertu de la Constitution de 2011, notamment en matière de législation, de suivi et de contrôle de l'action du gouvernement.
Lors de la première journée de sa visite de travail (18 mars), la délégation parlementaire a mis en avant, à l'occasion d'une conférence, l'évolution qu'a connue l'institution législative, en particulier la Chambre des représentants et le rôle qu'elle joue en matière de contrôle des finances publiques, soulignant l'importance du projet de loi organique relative à la Loi des Finances qui instaure une nouvelle méthodologie pour le traitement des questions des finances publiques en se basant sur les programmes et les résultats.
L'adoption de ce texte de loi et son entrée en vigueur, ont précisé les membres de la délégation, permettra à l'institution législative de se doter de plusieurs mécanismes pour le contrôle de l'action gouvernementale au niveau de l'élaboration du budget, de sa mise en œuvre et de son suivi.
De leurs côtés, des responsables du groupe de la BM et du FMI ont salué le modèle marocain et les mesures audacieuses prises par le Royaume dans les divers domaines, tout en se félicitant de l'approche prônée par le Maroc, fondée essentiellement sur le cumul des acquis et la poursuite des réalisations, ce qui consolide la stabilité et renforce la place du modèle marocain de développement en tant qu'exemple réussi sur les plans régional, continental et même international.
(MAP)