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Les réformes constitutionnelles engagées au Maroc ont permis d'élargir le champ de la participation et de promouvoir les droits de l'Homme (Pdt du REMDH)

 

 

Les réformes constitutionnelles engagées au Maroc depuis 2011 ont ouvert la voie à l'élargissement du champ de la  participation, à la promotion des droits de l'Homme et à l'introduction de réformes d'envergure, a souligné mardi à Rabat le président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH), Michel Tobiana.


  

Lors d'un entretien avec le vice-président de la Chambre des représentants, Chafik Rachadi, M. Tobiana a indiqué que la Constitution marocaine a consacré les droits fondamentaux et introduit d'importantes réformes, notant toutefois  que certaines lois organiques "n'ont pas encore vu le jour".


  

Le Maroc, a-t-il relevé, a engagé des réformes dans plusieurs domaines, notamment au niveau du code pénal et du code de la famille, mais le volet concernant l'égalité homme-femme "n'a pas évolué suffisamment".


  

Relevant le rôle important de la société civile dans la consolidation des droits humains, le président du REMDH a souligné que la consécration des droits de l'homme est un processus en évolution continue, faisant remarquer que son réseau s'intéresse à la situation des droits de l'Homme sur l'ensemble du territoire du Maroc et pas uniquement au Sahara.


  

Evoquant la situation des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, en Algérie, il a indiqué que le REMDH avait déjà formulé à maintes reprises la demande de s'y rendre pour s'arrêter de près sur la réalité des droits de l'homme dans ces camps, mais, a-t-il déploré, n'a pas reçu jusqu'à présent de réponse à sa requête.


  

Pour sa part, M. Rachadi a mis l'accent sur la dynamique de réformes que connaît le Royaume, depuis 2011, dans divers domaines, ce qui a permis au Maroc d'adopter une nouvelle orientation basée sur la promotion des droits humains, la démocratie, le développement et la justice sociale, citant à titre d'exemples la réforme de la justice et du code de la famille, l'Instance Equité  et Réconciliation (IER) et l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).


  

S'agissant de la question du Sahara marocain, M. Rachadi a souligné que le Maroc œuvre pour une solution politique juste et acceptable de ce conflit artificiel autour des provinces du sud, de manière à garantir la stabilité de toute la région.

  (Avec MAP)